Le Boxing Club Nivellois

Extrait d'un excellent reportage complet de Robert Beaujean, en collaboration avec Georges Lecocq, paru dans un numéro spécial de la revue nivelloise Rif Tout Dju en juillet 2004. Ce numéro est toujours disponible au bureau du Rif Tout Dju.

Les membres du Boxing Club Nivellois dans la cour du Cheval Blanc en 1942

 

1er rang de g à d

Albert Desmet-Yvan Lion-Camille Demine-Horace Piret-Jacques Gillain-Guy Piret-Achille Lion

 

2e rang de g à d

Modeste Lion-Joseph Dupierreux-gaston Deville-Willy Cloquet-Fred Bastin-Zéphirin Gillain-Willy Raveydt-Jules Robaeys-Lucien Lory-Maurice Massart

 

3e rang de g à d

Raymond De Tollenaere-René Gobert-Marcel Mine-Roger Levêque-Léon Levêque-Richard Denis-Albert De Tollenaere

1942 - Salle d'entraînement du "Cheval Blanc" au faubourg d Mons

 

De g à dr

Maurice Minne et Guy Piret (sur le ring)

Jules Robaeys, boxeur professionnel-Modeste Lion, soigneur-Camille Demine, enfant avec casquette (mort dans un accident de moto)-Jean Fontesse (accoudé au ring)-Horace Piret-Maurice Demine père-Jeanne Demine-Maurice Massart-Paulette Piret (enfant avec bonnet)-Thérèse Piret-Marcel Fontesse-Willy François

 

Lorsque Alfred Bastin fonda, en 1932, Le Boxing Club Nivellois, dont la salle d'entraînement et de match allait se situer, pour ses début, à l'arrière du café Au Réséda, actuel numéro 11 de la place E. de Lalieux, personne n'aurait imaginer le nombre impressionnant de boxeurs nivellois qui allaient faire une brillante carrière dans ce sport.

 

L'importance que prit le club au fil du temps nécessité, peu avant 1940, la recherche d'un local nettement plus spacieux. Ce fut Le Mouton Blanc, une ancienne brasserie devenue, avec le temps, un hôtel-café-restaurant situé rue des Brasseurs. Le bombardement du 14 mai 1940 incendia l'hôtel en même temps que la salle d'entraînement située au-dessus des écuries du Mouton Blanc. Le nouveau local se situera désormais au Cheval Blanc situé au faubourg de Mons, en face du collège archiépiscopal Sainte-Gertrude. C'est à l'arrière de ce nouveau bâtiment que trouva refuge Le Boxing Club Nivellois avec son ring situé, en période d'activités, sur l'estrade même de la salle que le tenancier se réservait d'utiliser, aux moments creux, en tant que cinéma. Lors d'un gala de boxe, le ring était déplacé au milieu de la salle, entouré de chaises permettant de recevoir une bonne centaine d'amateurs dans de bonnes dispositions.

 

Le Boxing Club Nivellois compta dans ses rangs, outre un quarteron de boxeurs de métier, de nombreux vrais amateurs parmi lesquels on pouvait reconnaître jusqu'à des intellectuels de haut vol, qui son dentiste, qui son voisin dessinateur industriel, quand ce n'était pas son médecin traitant ou encore un cadre de l'une ou l'autre usine proche.

 

Parmi eux, citons Fred Bastin, Pol Goffaux, Jules Robaeys, Richard Denis, Fernand Adant, Zéphirin Gillain, Henri Rayée, Willy Raveydt, Willy Roland etc.

 

L'article détaillé est consultable dans le numéro spécial d'octobre 2004 édité par la revue Rif Tout Dju.