Les Travailleurs Réunis

1924 - Le drapeau des Travailleurs Réunis

1922 - La Chorale Les Travailleurs Réunis

Photo prise dans les jardins de la salle Patria, rue Sainte-Anne

 

1er rang de g à d

Louis Hulin-Jules Carrier-Arthur Dehoux-Joseph Glautier-Herman Alardin-Pierre de Burlet-Joseph Leherte-Joseph Chambille-Léon Tamine-Emile Ernalsteen-Désiré Craenenbrouck-Jules Larsille-Joseph Bonvalet

 

2e rang de g à d

Oscar Marchand-Robert Tack-Ulysse Van Uytfanck-Oscar Hautain-Jules Maque-François Payen-Jean Payen-Constant Delfosse-Georges Ongena-Alfred Daue-Dewez-Jules Dons-Robert Maque-Jean Bréda-Pierre Holoffe-Albert Pierseaux-André Delcourt-Georges Corbisier-Raoul Maque-Omer Montoisy-François Haut-Pierre Devaux

 

3e rang de g à d

Hulin-Louvenant Dubois-Maque-Lacroix-Achille Carrier-Gustave Pierseaux-Jules Boileau-Leriche-André Gilles-louis Hernalsteen-Octave Thauvin-Robert Boisseaux-Joseph Pietquin-Jef ?

 

4e rang de g à d

Minne-Jules Payen-Debatty-Léon Wargnies-Alfred Romain-Joseph Lejeune-Henri Hernalsteen-J-B. Deligne-Raoul Arcoly-Levêque-Louis Rousseau-Lucien Meurisse-Georges Dulier

 

1934 - Les Travailleurs Réunis (Photo Octave Sanspoux)

 

6 août 1933 - Une partie des Travailleurs Réunis au Parc de la Dodaine

 

Au centre, Mme Madeleine Gilbert-Harcq vient d'obtenir un premier prix de chant au Conservatoire royal de Bruxelles. A l'issue du récital qu'elle a donné en plein air, elle a reçu un imposant bouquet de fleurs.

 

Elle est entourée de quelques musiciens de la Royale Chorale Les Travailleurs Réunis : Thomas Glautier (clarinette-saxophone), Yvan Rousselle (violon), Octave Grillaert (pianiste et compositeur), Emile Cornet (trompette), André de Buisseret (violoncelle), Georges Scourneau (violon), Lucien Dolendries (batterie), M. De Herde (assistant), Jean Quinot (violon), Albert Wesel (saxophone ou contrebasse), Armand Préa (pianiste secrétaire de la Chorale), Jules Dufond (trombone), Alfred Roland (flûte), M. Lanneau (violon), Jules Maque (porte-drapeau de la Jeune Garde catholique), Armand Deboulle (violoncelle), Edgard Wyste (violoncelle), Emile Laurent (contrebasse)

 

1951 - Les Travailleurs Réunis

 

Article paru dans le journal Wallonia en mai 1934

 

La Royale Chorale Les Travailleurs Réunis fut une des plus populaires sociétés nivelloises. Elle en est aussi une des plus anciennes qui fut fondée en 1874. Son titre indique le but premier de sa fondation : la culture de l'art choral. Mais on aurait tort de croire que l'art dramatique fut traité en parent pauvre. Dès le début de la société, il compta de fervents défenseurs qui se mirent à l'œuvre avec enthousiasme et formèrent une section de toute première force qui interpréta tous les succès de la fin du 19e siècle.

 

Tour à tour : Michel Strogoff, Les pirates de la Savane, Les Chevaliers du brouuillard, La Prière des naufragés, La Goualleuse et tant d'autres firent les beaux soirs du Waux-Hall. La dramatique de la Chorale à peine née, s'imposait déjà comme une favorite des habitués de la salle de Fêtes de Nivelles.

 

Vers 1900, elle prit une orientation nouvelle. A ce moment, Les Travailleurs Réunis avaient appelé à leur présidence E. Vasse, auteur wallon de la première heure, et dont les œuvres firent florès à l'époque. Sous son impulsion, la Chorale aborda le théâtre dialectal.

 

Après la Grand Guerre, la reprise des principaux drames à grand spectacle démontrèrent que la section dramatique possédait encore de très nombreux éléments de valeurs, et ils furent, pour la société, l'occasion de nouveaux et brillants succès. Les acteurs revinrent ensuite au théâtre wallon qui devint bientôt l'unique objet de leur travail. Citons, entre autres représentations : Tati l'perriqui, In ervintche di galant, Nos rotindans l'galant d'nos fiye, Po s'mère, Les cis da l'veye, etc.

 

En 1924, à l'occasion de son cinquantenaire, la vaillante phalange fut promue Société Royale, titre dont elle est justement fière. Elle prit part aux tournois provinciaux et se classa, en 1933, en division d'Excellence. L'interprétation magistrale de El rêfe d'in pidjonisse de Joseph Coppens lui valut à cette occasion une citation spéciale dans le journal La Meuse. Cette même année, elle participe au concours dramatique organisé par le Cerce Art et Charité de Marcinelle. Après une brillante prestation, elle fut classée deuxième avec 92 % des points. Après des essais aussi prometteurs, la Chorale pouvait aborder le concours de la Coupe du Roi. Elle s'y présente avec l'espoir et la ferme volonté de défendre dignement sa renommée et l'honneur de la cité de Jean de Nivelles.